Les travailleurs du sexe et les stars du porno sont victimes de persécutions publiques constantes et parfois même de violences de la part des forces de police.
Une grande partie des défis, vulnérabilités et obstacles en matière de droits de l’homme que les stars porno lesbienne (et les travailleurs du sexe en général) rencontrent pour accéder aux services publics sont dus à la criminalisation et aux lois, règlements et pratiques restrictives auxquels ils sont confrontés.
La vente et/ou l’achat de sexe est partiellement ou totalement criminalisé dans au moins 39 pays, beaucoup d’entre eux criminalisant un aspect du travail du sexe, et d’autres appliquant le droit pénal général pour criminaliser le travail du sexe.
L’Etat Français Réprime Les Travailleurs Du Sexe
Pendant ce temps, le gouvernement français ne fait rien d’autre que de faire pression sur les travailleurs du sexe et leurs conditions, en imposant des amendes à ceux qui paient pour des actes sexuels.
Prétendant que cette mesure est mise en œuvre pour protéger les travailleurs du sexe, qui ont protesté contre la législation lors du débat final, faisant clairement comprendre que cette décision ne fera que pousser la prostitution plus profondément dans la clandestinité.
Les Droits Des Travailleurs Du Sexe Sont Des Droits Humains
Protéger les droits des lesbiennes pornographes et des travailleurs du sexe en général, c’est protéger les droits de l’homme.
Les travailleurs du sexe, comme tous les autres travailleurs, ont la capacité et le droit de choisir comment ils veulent gagner leur vie parmi les options qui s’offrent à eux.
Le travail du sexe donne une indépendance économique à de nombreuses femmes. Ignorer cela revient à ignorer la principale motivation du travail du sexe.
Cette décision doit être reconnue et respectée de la même manière que leur travail doit l’être. Il en va de même pour leurs revendications, qui pourraient se résumer à des lieux de travail sûrs, des droits du travail et des avantages sociaux comme, j’insiste, tout autre travailleur.
Qui défend leurs droits ?
Les organisations de travailleurs du sexe sont à la tête des efforts pour promouvoir leurs droits humains et notamment l’accès aux services de santé dans de nombreux pays.
En France, des organisations dirigées par des actrices pornographiques lesbiennes ont travaillé en étroite collaboration avec le ministère de la Santé pour élaborer le Plan national de lutte contre le VIH pour les travailleurs du sexe.
Qui demande un environnement favorable à la protection et à l’accès aux services pour les travailleurs du sexe.
En plus d’aider à la création de services d’autonomisation communautaire visant à réduire la violence, la stigmatisation et la discrimination, elles ont inclus des formations de sensibilisation et une ligne d’assistance téléphonique pour les travailleurs du sexe.
Est-ce que cela suffit ?
Il est de plus en plus évident qu’il est important de s’attaquer aux obstacles structurels et juridiques qui affectent les travailleurs du sexe. Pour mettre fin à ces menaces, il faudra l’engagement des gouvernements et de toutes les parties prenantes.
La priorité et l’intensification des efforts pour protéger les droits humains des milliers de femmes qui travaillent dans l’industrie pornographique devraient être une priorité pour tous les gouvernements et entreprises du monde entier.